Longboard review – Canyon Arrow de Landyachtz (2015)
Ouais p’tet qu’en France on a pas de Canyon ou quoi, mais au moins on a la mer de Dunkerque… Ok on est deg. Mais pour compenser, Landyachtz nous a apporté la Canyon Arrow, alors on va en faire une petite review. Mais avant, petit détour culture sur la marque.
Landyazchthtzc
L’une des plus célèbres marques de longboard a commencé à Vancouver (à croire qu’être basé en Amérique, ça aide à se développer quand on est dans le monde de la longboard) il y a 18 ans de cela par deux gars : Michael Perreten et Thomas Edstrand. Et depuis, ils ont grandi pour avoir plus de 60 employés et sont sortis de Vancouver pour squatter L.A. Cependant, ils n’ont pas perdu leur objectif de vue : faire du bon matos pour inciter les gars comme vous et moi à sauter sur une planche à la moindre occasion. En plus de ça, Landyachtz veut faire les choses bien : à l’image d’Arbor, les arbres pris pour fabriquer les planchons sont rendus à la nature. Par là je n’entends pas faire du composte de deck une fois consommé, ils replantent un arbre pour chaque planche vendue. Et ça j’sais pas vous mais ça me plaît bien comme mentalité.
Maintenant que vous avez de quoi vous la péter aux réunions de famille (quoi que je ne sais pas si ça impressionne beaucoup Tata quand vous lui balancez la bio d’une marque de longboard), parlons de la board elle-même.
Ses caractéristiques
- Longueur : 93,98cm (37″)
- Largeur : 24,13cm (9,5″)
- Empattement : 62,865 – 72,39cm (24,75-28,5″)
- Construction : Érable et fibre de verre
- Masse : 2150g
- Concave : W moyen
- Flex : Rigide
- Montage des trucks : Top mount
C’est donc une board dans le genre pas du tout hybride, mais spécialisée freeride et downhill.
Bien calé, mais pas trop quand même, genre un peu quoi
Certains riders vont préférer avoir les pieds très bien calés, comme sur la Bad Ass, et d’autres vont préférer avoir un maximum de liberté. La Canyon Arrow se rapproche plus de cette dernière catégorie. Elle ne possède pas de wheel well relevé donc vous n’aurez pas à adapter votre stance. Cependant vous serez moins maintenus à la board lors des slides, surtout avec le grip d’origine qui est, comme partout, pas fou avec des petits grains.
Pour palier cela, le rocker et le concave en W vont vous permettre de ne pas avoir les mêmes sensations que sur un savon. Vous pourrez lancer vos toeside sans crainte ! Personnellement, je n’aime pas trop les concaves en W sur les boards, mais celui-là si car il reste léger, contrairement à celui de la tesseract par exemple. Mettre un foot-stop pourrait vous aider à vous caler mais personnellement, je préfère rouler sans et je trouve que ce n’est pas indispensable dessus.
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Une taille idéale
Bien sûr, chacun se sent à l’aise sur la taille qu’il a l’habitude de rider, j’entends par “idéale” de bonnes proportions entre la longueur, la largeur et l’empattement. Ce dernier étant relativement étroit, vous aurez une bonne maniabilité et notamment plus de facilité à lancer votre slide, surtout en stand up. Elle est donc top pour caler plein de petits slides sur une même descente. Évidemment, c’est au dépend de la glisse que vous aurez de la maniabilité mais vous pourrez toujours choisir l’empattement le plus grand pour avoir un bon compromis et avoir une meilleure stabilité sur les gros spots.
Quant à la largeur, elle sera adaptée aux pieds aux alentours du 43. Ainsi elle sera assez stable pour prendre de la vitesse sans vous obliger à trop bouger le pieds à chaque virage ou slide différent.
Un tail moins idéal
Les tails ne sont pas indispensables sur les boards de freeride mais je trouve ça plus agréable d’en avoir un, ne serait-ce que pour s’amuser au début des descentes. Donc si vous recherchez une board un peu hybride pour pouvoir vous déplacer dans la ville en plus du freeride, oubliez la Canyon et tournez vous vers un shape un peu plus semblable à celle de la Shakedown de Arbor. Mettre le plus petit empattement à l’arrière vous laissera tout de même un petit tail. Bien sûr cela ne changera rien à vos sessions de freeride, sauf si vous avez un penchant pour les Blunt.
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Mais de bons wheel well
Le shape de la Canyon Arrow inclu de gros wheel well pour vous permettre de ne pas avoir à choisir vos roues par crainte des wheel bite, et ce même si vous roulez avec vos trucks réglés comme vous les aimez. Les spots de DH sont à vous.
Un vrai bon look du Canyon
Le look compte quand on ride les gars. On peut se permettre de rider avec un jean tout défoncé, des éraflures un peu partout, mais il faut un minimum de style dans la board. Et la Canyon Arrow 2015 en a. Question de préférence mais je trouve beaucoup plus que la version antérieure. Quelques aigles sur un fond noir avec des signes incompréhensibles dorés et c’est bon.
Bon par contre, vue de dessus quand vous ridez à l’empattement le plus petit à l’avant, elle a un peu une forme de… Bref je ne veux pas vous gâcher la surprise.
Un prix abordable
Le bon point final de cette board est qu’elle possède un bon rapport qualité prix. Elle est disponible en France pour environ 140€ seule. (je ne l’ai trouvé qu’en complète ici)
Sur ce… Canyon Arrooooooooooooow